Quelques règles de cueillette

Vous verrez, ce n’est que du bon sens…

Soyez absolument sûr·e de ce que vous cueillez.
Ne récoltez une plante que si vous l’avez bien identifiée. Croisez plusieurs critères : forme des feuilles, port, fleurs, odeur, habitat… En cas de doute, même petit, abstenez-vous.

 

Observez avec tous vos sens.
Regardez, touchez, sentez. Le toucher et l’odorat sont de précieux alliés pour reconnaître une plante. Vous pouvez aussi goûter très légèrement (sans avaler), mais uniquement si vous êtes certain·e de l’identification.

 

Évitez les plantes abîmées ou poussant dans des lieux pollués.
Ne cueillez pas une plante malade (taches, moisissures, pucerons…). Évitez aussi les bords de route, les champs traités ou les zones fréquentées par les animaux.

 

Nettoyez ou cuisez selon le lieu de cueillette.
En forêt ou en montagne, une plante propre peut parfois être utilisée telle quelle. En plaine ou près des sentiers, un rinçage ou une cuisson légère sont souvent préférables, surtout si vous la consommez crue.

 

Protégez-vous des tiques.
Portez des vêtements couvrants et inspectez-vous après la sortie, surtout au niveau des chevilles, genoux, aisselles ou nuque. En cas de morsure, retirez la tique rapidement avec un tire-tique.

 

Respectez les plantes protégées et les milieux fragiles.
Certaines espèces sont protégées et ne doivent pas être cueillies. Dans les milieux sensibles (tourbières, éboulis, prairies sèches…), mieux vaut observer sans toucher.

 

Laissez les plus beaux plants sur place.
Ce sont eux qui assurent la reproduction de l’espèce. Préférez cueillir les individus plus petits ou déjà bien développés, sans compromettre l’équilibre du milieu.

 

Cueillez avec délicatesse.
Utilisez vos doigts ou un petit sécateur pour faire une coupe propre. Ne tirez pas : cela pourrait arracher la plante ou ses racines.

Ne prenez que ce dont vous avez besoin.
Avant de cueillir, demandez-vous si vous aurez vraiment le temps et l’envie d’utiliser cette plante. Cueillir peu, mais bien, permet de respecter la ressource.

Valorisez votre cueillette.
Ne laissez pas les plantes faner au fond du sac. Transformez-les rapidement (en tisane, en cuisine, en macérât…). C’est aussi une manière de remercier la nature.

La nature donne généreusement,

à nous de cueillir avec justesse et non avec avidité

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